L’intelligence artificielle apporte évidemment son lot d’avantages pour le consommateur. Mais cette technologie n’est cependant pas sans risque. Et le droit canadien manque cruellement de mordant sur le sujet…
Vous y avez peut-être même recours sans le savoir. Certaines applications que vous utilisez au quotidien vous permettent d’obtenir un service plus personnalisé, alors que d’autres vont même jusqu’à vous prodiguer des conseils (les robots-conseillers, à titre d’exemple). L’intelligence artificielle (IA) peut vous informer du meilleur moment pour acheter un billet d’avion. Elle compare différents forfaits de téléphonie mobile en un tour de main, épaulant ainsi le consommateur dans sa recherche du meilleur rapport qualité/prix. De son côté, Apple utilise l’IA pour améliorer la qualité des photos prises avec ses appareils. Mais attention ! Derrière tous ces bienfaits se cachent des risques liés à la vie privée.
« Quand on parle d’intelligence artificielle, plusieurs s’imaginent un scénario de film du futur, comme dans La Matrice, mais la vérité, c’est qu’elle s’immisce actuellement dans plusieurs domaines », explique d’entrée de jeu Alexandre Plourde, avocat et analyste pour Option consommateurs. L’organisme lève d’ailleurs le voile, dans son plus récent rapport intitulé Intelligence artificielle et protection de la vie privée : la perspective des consommateurs, sur des enjeux d’importance liés à cette technologie.